l’âme son

Créée en 2007, « l’âme son » est une installation électroacoustique où se mêlent les sons d’un saxophone, d’un trapèze sonore préparé et de ressorts suspendus. En mettant en scène un saxophoniste et une trapéziste, «l’âme son» s’inspire du célèbre discours d’Aristophane dans Le Banquet de Platon : 

« Jadis il y avait trois sortes d’hommes : l’homme double, la femme double, et l’androgyne. L’androgyne était de forme ronde, avait quatre bras, quatre jambes et deux visages opposés l’un à l’autre sur une seule tête. Vigoureux et audacieux, ils tentèrent d’escalader le ciel. Pour les punir Zeus les coupa en deux (…). Mais dès lors chaque moitié rechercha sa moitié (…). »

Le traditionnel trapèze fixe devient un instrument de musique à part entière. Gilles Wolff a conçu une structure métallique située en haut des cordes du trapèze, dans laquelle sont insérées des cordes à piano. La structure est sonorisée au moyen de micros capteurs HF. Les mouvements sur le trapèze mettent en tension les cordes à piano, rentrant en vibrations elles créent du son. Les sons produits sont traités en live.

 
 
 
 
 
 


Fiche technique à télécharger

 Cette « petite forme sonore vivante », (26 minutes)  a été jouée à Joué-les-Tours,  à Paris (l’Avant-Rue, Chapiteau des Turbulents), à Brales (festival des  Mélangeurs), à Maison Alfort (Théâtre Studio, festival de la Muse en Circuit), à Reims ( les arts de la grimpe), à Maule (festival Toumélé). Ingénieurs du son: Jérôme Javelle, Laurent Lemay, Christophe Hauser.
Merci à : Frank-William Fromy, l’avant-rue, Philippe Duban, Anne Gillot, David Giss, Sébastien Roux, Gyohei Zaitsu, Pierre-Alexandre Veuillot, Julie Carton de Grammont, Christopher Haesmans…